La CPJP dénonce le Décret 09.018 "anti DPI"

Publié le par la CPJP pour un Centrafrique meilleur

COMMUNIQUE DE PRESSE 002/01/09

 
La Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) a pris, sans surprise, connaissance du Décret 09.018 portant nomination des membres du gouvernement de l'après Dialogue Politique Inclusif (DPI).

La CPJP constate que la préoccupation majeure de consensus n'a pas été prise en compte. Ce qui annonce déjà la volonté de François Bozizé à ne pas appliquer les Recommandations du DPI.

La CPJP fait connaître ici sa déception vis-à-vis de ceux qui, à l'instar de François Bozizé, prennent en otage le Peuple centrafricain sans rien faire ni pour le pays ni pour ceux qui nous accompagnent depuis l'indépendance jusqu'à nos jours.

La CPJP exige donc de voir un changement radical, une administration saine, des individus compétents, une méthode de travail moderne et rigoureuse pour que toutes les couches de la Nation profitent des richesses du pays et, pourquoi pas, pour que les pays amis de la République centrafricaine (RCA) soient fiers de leurs appuis divers. La Communauté internationale entend faire de la RCA un partenaire avec qui compter, et non un pays incapable de s'adapter à la marche du monde, qui devient ainsi un plomb dans l'aile des autres. Il faut en prendre conscience !

La CPJP attire l'attention du Public centrafricain que ce n'est toujours pas par intérêt que les pays amis nous aident, - comme aiment à l'insinuer nos dirigeants – ils le font malgré leurs propres problèmes, ils sont aussi endettés, mais ils ont la noblesse de se tenir à nos côtés. Si toutes les aides octroyées à notre pays étaient rendues publiques, les populations n'en reviendraient pas, elles en seraient choquées et révoltées. Il y a beaucoup à faire, le chantier est immense.

C'est pourquoi, la CPJP lance un vibrant appel à toutes et à tous qu'il faut sortir le pays de ses problèmes chroniques en mettant fin aux dérives du régime de François Bozizé en vue de corriger les faiblesses du DPI. Le peuple souffre, il veut un changement, un vrai, celui qui lui donnera un bien-être décent à travers une éducation de bonne qualité, une économie forte, un pays dont il peut être fier avec à la tête des hommes et femmes de qualité, honnêtes, compétents, modestes et sobres.

MORTS OU VIVANTS, NOUS VAINCRONS !


Fait à Boali, le 20 janvier 2009

Pour le Conseil Politique National,       
Le Chargé de Mission

Assan M'BRINGA TOGBO

Publié dans Archives

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