la CPJP dénonce l'attaque de ses positions par la Garde présidentielle
COMMUNIQUE DE PRESSE
Relatif à l’attaque des positions de la CPJP par la Garde Présidentielle à NDELE
En raison du décès, le 14 Mars 2009, de la Première Dame de la République Gabonaise, épouse de son Excellence EL HADJ OMAR BONGO ONDIMBA, Médiateur de la crise centrafricaine, le Conseil Politique de la Convention des Patriotes pour la Justice et la paix (CPJP) avait pris la décision de suspendre toute activité militaire jusqu’à ce que la Défunte soit portée en terre.
Malheureusement, Alors qu’il est censé se trouver à Libreville le 19 Mars 2009, pour partager la douleur de l’époux et du père de la Première Dame du Gabon, le Président BOZIZE a ordonné à sa Garde Présidentielle d’attaquer les positions des Combattants de la CPJP dans les localités de la ville de NDELE.
Ainsi, dans la matinée du 20 Mars 2009, les Forces Gouvernementales ont donné l’assaut aux combattants de la CPJP dans la localité d’Akroub–Soulbak-Koundé, à 80 Kms de la ville de Ndélé. A la suite du long et violent combat qui s’en est suivi, la Garde Présidentielle, mise en déroute, s’est enfuie vers Ndélé.
Ces affrontements, qui portent un cinglant démenti à la déclaration du Ministre Cyriaque GONDA, Porte parole du gouvernement qui, le 28 Février 2009, alléguait qu’il n’y avait plus de factions rebelles sur le territoire national, ont fait de nombreuses victimes dans les rangs des forces gouvernementales et deux blessés, dont un grave, au sein de la CPJP.
Le Conseil Politique de la CPJP rappelle, qu’ayant sollicité, en date du 12 Mars 2009, Leurs Excellences EL HADJ OMAR BONGO ONDIMBA pour une Médiation, et Idriss DEBY ITNO, Président du Tchad, pour une Conciliation, ses combattants s’abstiendront de toute belligérance en attendant une réponse définitive à sa requête.
Par ailleurs, le Conseil Politique de la CPJP condamne, avec vigueur, les campagnes mensongères des anciens chefs rebelles du Nord Est, ralliés au Président BOZIZE, faisant état de la réception par la CPJP d’armes de guerre provenant d’un Etat voisin. Toutes les armes dont se sert notre Mouvement viennent de l’attaque, le 13 Février 2009, de la garnison de la Garde Présidentielle à BOSSEMBELE.
Enfin, la CPJP reste confiante dans l’aboutissement de ces objectifs visant à abréger la souffrance du peuple centrafricain.
Fait le 20 Mars 2009
Pour le Conseil Politique,
Le Coordonnateur-Adjoint, Porte Parole,
Colonel Charles MASSI