la CPJP dément l'existence d'un Haut commandement en son sein
COMMUNIQUE DE PRESSE
Portant démenti aux allégations d’un pseudo «Haut Commandement de la CPJP»
Le 15 Mars 2009, date ultime de la fin de l’avertissement adressé au Gouvernement Centrafricain par la CPJP, un soit disant «Haut Commandement de la CPJP», dirigé par un non moins fameux Commandant Emmanuel OBROU, a publié, dans un français approximatif, s’agissant d’un officier de haut rang, un tract sur un site internet bien connu, rappelant à l’ordre le Coordonnateur Adjoint et Porte Parole de la CPJP, le Colonel Charles MASSI, qui serait inconnu de ce Haut Commandement.
Le Conseil Politique de la CPJP rappelle à l’opinion Nationale et Internationale, qu’elle est une organisation responsable dont la mise en place de son Bureau Provisoire le 26 Février 2009 a fait l’objet d’une longue concertation entre responsables politiques et militaires. A ce jour un « Haut Commandement » ne fait partie de sa structure.
Par conséquent, la CPJP n’étant pas une rébellion fantôme, au Bureau Politique limité à un individu et sans combattants, ne vivant que de Communiqués de Presse, ne saurait être concernée par ces allégations, œuvres de falsificateurs et de manipulateurs. Si tout bon centrafricain connaît l’existence de la ville camerounaise du nom de Garoua M’boulaï, par contre « Garamboulaye » d’où ce « Haut Commandement » signe sa Déclaration du 15 Mars 2009 n’existe nulle part en territoire centrafricain.
En revanche, si la volonté des Membres du Conseil Politique de la CPJP est d’aller vers l’unité d’action de toutes les composantes centrafricaines opposées au régime du Président BOZIZE, elle n’entend pas le faire d’une manière aventureuse.
Enfin le Conseil Politique de la CPJP, dans toute sa composante militaire et civile, garde toute sa confiance au Colonel Charles MASSI, Coordonnateur Adjoint et Porte parole.
Le Conseil Politique de la CPJP rappelle aux gestionnaires des moyens d’information que ses correspondances portent son logo et son cachet officiels et qu’il importe, à l’avenir, d’en tenir compte, pour éviter la manipulation du Gouvernement Centrafricain par le biais des prévaricateurs à la solde du Président BOZIZE, dans le but de semer la discorde dans le combat du peuple centrafricain pour sortir de toute servitude.
Fait à Sibut le 15 Mars 2009
Pour le Conseil Politique,
Le Secrétaire Général,
Assan M’BRINGA TOGBO