la CPJP lance un dernier avertissement au Gouvernement centrafricain
COMMUNIQUE DE PRESSE
Portant dernier avertissement au Gouvernement Centrafricain
Dans son Communiqué de Presse n° 001, en date du 1er mars 2009, relatif à la solution de sortie de crise politique en Centrafrique, le Conseil Politique de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) avait adressé au Gouvernement Centrafricain ses propositions en 06 (six) points.
Le silence observé jusqu’à ce jour atteste d’une fin de non-recevoir par le Président BOZIZE, confirmant la déclaration du Ministre, Porte Parole du Gouvernement, en date du 28 février 2009, rassurant les centrafricains de l’inexistence de factions rebelles sur le territoire national, car l’attaque de la garnison de la Garde Présidentielle de BOSSEMBELE, le 13 février 2009, par la CPJP, étant l’œuvre de l’armée soudanaise et celle de BATANGAFO du 21 février 2009 par le FDPC, l’action d’une bande armée cherchant à s’alimenter.
Tout en prenant à témoin l’opinion Nationale et Internationale du rejet par le Président BOZIZE de ses propositions, le Conseil Politique de la CPJP réitère ses exigences, particulièrement la dissolution immédiate du Gouvernement formé le 19 janvier 2009 et l’abrogation du décret clandestin du 19 janvier 2009 nommant Vice Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Monsieur Saïfee DURBAR, condamné par la Justice pour escroquerie, assorti d’un mandat d’arrêt international, dont le procès à Londres, le 03 mars 2009, en vue de son extradition vers la France, a été l’occasion d’un discrédit des Institutions politiques et du passeport diplomatique centrafricains.
Faute d’une réponse claire et immédiate du Gouvernement Centrafricain aux exigences qui précèdent, le Conseil Politique de la CPJP dégage toute responsabilité dans la reprise des hostilités militaires aux fins de restaurer la bonne gouvernance et la crédibilité de notre pays sur la scène internationale.
En conséquence la CPJP demande aux Officiers, Sous Officiers et hommes de troupes des forces armées loyalistes de ne plus sacrifier leurs vies en défendant le régime prédateur du Président BOZIZE, gérant le pouvoir pour le profit exclusif de sa famille et de son clan.
Enfin, la CPJP condamne, avec véhémence, le lâche assassinat, le 05 mars 2009 à Bangui, d’un Commissaire de Police par l’un des bras droit du Président BOZIZE ainsi que les tueries qui ont suivi. Elle adresse ses vives condoléances à toutes les familles éprouvées.
Fait le 07 mars 2009
Pour le Conseil Politique,
Le Coordonnateur Adjoint, Porte Parole,
Colonel Charles MASSI