la CPJP a attaqué Bossembélé, le "Guantanamo" centrafricain
COMMUNIQUE DE PRESSE
Relatif à l’incursion de Bossembélé
Dans la nuit du 12 au 13 février 2009, le Commando blindé de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) a fait une incursion dans la ville de Bossembélé.
Bangui n’était pas l’objectif de la CPJP, les populations doivent se rassurer. La ville de Bossembélé était visée car elle est le symbole de l’oppression et de l’injustice du Pouvoir de François Bozizé, là où sont torturés des citoyens soupçonnés par des fiches mensongères et où les prévenus libérés par la Justice de l’Etat se retrouvent injustement, sans raison valable, pour être torturés.
La CPJP rappelle qu’elle a plusieurs fois fait l’objet d’attaques des éléments de la Milice présidentielle et qu’en date du 03 février 2009, dix huit (18) civils sans défense ont été assassinés injustement à Zakoumba (Koussoumba).
La CPJP tout en rappelant sa Déclaration du 07 janvier 2009 et ses Communiqués de presse qui ont suivi, prévient que chaque fois qu’une attaque inutile est commise contre ses positions, sa réponse sera à la hauteur de l’incrédulité du Pouvoir de Bangui qui refuse d’entendre raison.
Tant que des éléments impunis tels que Ngaïkosset et Koudémon alias Gbangouma, protégés par le Président Bozizé en personne, continuent d’apeurer les populations, il ne pourrait y avoir de paix durable. Il n’y a pas de paix et de sécurité à Bangui, mais les populations vivent plutôt dans la PEUR des éléments incontrôlés, impunis et protégés d’en haut.
L’opposition démocratique est muselée, la presse menacée, les jeunes assujettis pour cause de pauvreté criarde, et les fonctionnaires de l’Etat intimidés, c’est le système du parti Etat et de la pensée unique qui s’installe.
La CPJP, ne pouvant tolérer une telle injustice, invite toutes les Forces vives de la Nation et tous les différents groupes armés du pays à constituer un front unique pour barrer la route à la GRAVE dérive autocratique et familiale du Pouvoir de Bangui.
Fait à Sibut, le 13 février 2009
Pour le Conseil politique,
Le Chargé de mission,
Assan M’BRINGA TOGBO